• Culture Japon

    ~ Içi vous pouvez trouver des articles sur les traditions au Japon ~

  • [Noël au Japon]

    « Joyeux Noël », en japonais se dit “メリークリスマス”Merry Christmas», à l'américaine) parfois contracté en “メリクリ” «mélikuli» !

    Noël étant une fête païenne puis religieuse (chrétienne) qui célèbre la naissance du Christ, sachant

    qu'il y a peu de Chrétiens (environ 2% de la population, soit autour de 3 millions de personnes) c'est donc une fête commerciale importée au même titre que Halloween ou la Saint-Valentin.

     

    L'arrivée de la traditions de Noël au Japon :

     

    Noël au Japon existait à peine au XXème siècle, comme beaucoup de fêtes de provenance occidentale. Cette fête connaît désormais une croissance exponentielle chaque année. Le 25 décembre ne soit pas férié sur l'archipel ; d'ailleurs la plupart des enfants vont à l'école ce jour-là. En revanche le 23 est, lui, férier puisqu'il correspond à l'anniversaire de l'Empereur.

    Comment les Japonais célébrent Noël :

     

    Les enfants japonais qui attendent avec impatience le père noël (サンタ Santa ou « Santa-san »).

    Noël était au départ très associée aux amoureux, le 24 décembre au soir,les couples nippons se retrouvent pour fêter ensemble leur amour, se déclarer leur flamme et s'offrir mutuellement un cadeau.

     

    Les présents de noël sont principalement pour les enfants,toutefois cette période de l'année peut également être associée à Oseibo : une tradition bien plus ancienne qui consiste à s'échanger des cadeaux plus formels entre personnes moins proches, par exemple entre collègues. Elle a également un pendant estival avec Ochugen en juillet.

     

    Il y a également de plus en plus de sapins et de décorations (guirlandes, boules et etc..) qui décore les plus grande villes (Tokyo) dès novembre. Depuis quelques années, l'on trouve quelques marchés de Noël où il y a du vin chaud.

     

    Les traditions culinaires de Noël :

     

    Suite à l'arriver des Occidentaux expatriés dans les années 1970, eux qui cherchaient des dindes ou poulets entiers pour déguster les 24 et 25 décembre. Comme à l'époque, la chaîne KFC était la seule à en proposer. Cette tradition s'est étendue au fur et à mesure et, aujourd'hui, beaucoup de Japonais consomment du poulet rôti (“ローストチキン”«roast chicken») à Noël, ce qui arrange bien KFC (qui ce dit “ケンタッキー”«Kentucky»). Puis, en dessert les Japonais aiment également de plus en plus s'offrir, une bûche de Noël (“クリスマスケーキ”«christmas cake»).

     

    #Rosa_san

     


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  • Les Sports : Sumo[相撲] ~

    La signification du mots « Sumo » veut dire « Frapper mutuellement », c'est un sport de lutte japonais. Le combat sumo se caractérise par le gabarit de ses lutteurs ainsi que les nombreux rites traditionnels qui entourent les combats. Ce sport reste populaire au Japon, bien après le baseball et le foot qui plait énormement aux jeunes.

    ~ Les traditions du Japon ~

    Ses origines :

    Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki (古事記), « Chronique des faits anciens », le premier rouleau du Kojiki relate la victoire de Takemikazuchi contre Takeminakata (deux dieux anciens) lors d'un combat de sumo. C'est ainsi que le peuple mené par Takemikazuchi obtient la possession des îles japonaises et que fut fondée la famille impériale dont est issu l'actuel empereur. Le Nihon Shoki (720) rapporte lui le combat qui aurait eu lieu lors du règne de l'empereur Suinin (-29 - 70) entre Nomi-no-Sukune et Taima-no-Kuehaya, considéré comme l'origine du sumo et du ju-jitsu. Nomi-no-Sukune est aujourd’hui considéré comme le saint patron ou kami des lutteurs de sumo, et est notamment vénéré dans un sanctuaire shinto homonyme de Ryōgoku, quartier des sumos à Tokyo.

    Mis à part ces légendes, il semble que les combats sumo soient apparus il y a près de 1 500 ans, sous forme de rituels religieux shinto : des combats sumo ainsi que des danses et du théâtre étaient dédiés aux dieux (kami) en même temps que des prières pour obtenir de bonnes récoltes.

    D'autres anciennes luttes asiatiques telles que la lutte mongole, le shuai jiao chinois et le ssirum coréen auraient également pu avoir une influence.

    Période « Nara » :

    Au VIIIe siècle, les combats sumo sont introduits dans les cérémonies de la Cour Impériale appelées sechie (節会), sous le nom de sechie-zumo (節会相撲) ou sumai-sechie (相撲節会, se lit également sumahi-sechie). Des tournois annuels sont organisés, accompagnés de musique et de danses auxquelles participent les combattants victorieux. Les combats de l'époque, qui mélangent boxe et lutte et qui autorisent presque tous les coups, restent très éloignés des combats de sumo actuels. Cependant, sous l'influence de la Cour Impériale, des règles furent progressivement formulées, des techniques furent développées et le combat sumo devient proche de ce qu'il est actuellement.

    Vers la période Kamkura :

    L'établissement d'une dictature militaire à Kamakura en 1192 est suivie d'une longue période de guerres et d'instabilité. Le combat sumo est tout naturellement vu par les chefs sous l'angle militaire et est utilisé pour augmenter l'efficacité au combat des soldats (samouraïs), en particulier pour immobiliser l'adversaire.

    L'unification du Japon sous le shogunat Tokugawa, en 1603, est suivi d'une période de paix et de prospérité, marquée par le développement d'une classe aisée de commerçants. Des groupes de sumo professionnels sont créés pour divertir la classe bourgeoise et le combat sumo prend sa forme actuelle, en tant que sport national du Japon à partir du XVIIIe siècle. À la restauration de Meiji (fin du XIXe), des associations et des syndicats se créent, et le sport se professionnalise progressivement au début du XXe siècle. La période de l'expansionnisme du Japon Shōwa (1926-1945), qui s'accompagne d'une idéologie nationaliste, provoque un essor du sumo.

    De nos jours :

    En 1925 se crée l'Association japonaise de sumo (JSA), qui gère les compétitions professionnelles de sumo. Elle organise depuis 1936 les tests de sélection annuels des nouvelles recrues. Depuis les années 1990, le recrutement s'avère difficile, et pour la première fois en 2007, le test est annulé faute de candidats. En contrepartie, on retrouve de plus en plus de lutteurs étrangers, notamment des Austronésiens américains ou samoans dès les années 1960 et des Mongols à partir de 1992, les plus connus étant Akebono (premier non-japonais à devenir yokozuna), Konishiki (en) (premier étranger à devenir ōzeki), Musashimaru (en), Asashōryū, Hakuhō, Harumafuji et Kakuryū. À partir de 2002, le nombre de lutteurs étrangers par écurie est limité à un seul lutteur. En janvier 2016, Kotoshōgiku est ainsi le premier Japonais à gagner un tournoi majeur depuis dix ans.

    En janvier 2006, le bulgare Kotoōshū est le premier Européen à devenir ōzeki, il sera suivi par l'Estonien Baruto en mars 2010. Le 24 mai 2008, l'ōzeki Kotoōshū est le premier Européen à gagner un tournoi, insuffisant néanmoins pour devenir yokozuna. En février 2010, face à l'augmentation du nombre de naturalisations de lutteurs étrangers (six depuis avril 2009), c'est le nombre de lutteurs nés à l'étranger qui est limité à un. En janvier 2012, l’Égyptien Abdelrahman Ahmed Shaalan est le premier Africain à devenir lutteur de sumo professionnel, sous le nom d'Ōsunaarashi ; il participe à son premier honbasho en mars (catégorie jonokuchi), qu'il remporte. Il gravit ensuite rapidement les échelons, et passe en jūryō en mai 2013, devenant ainsi sekitori.

    Les principaux tournois (honbasho) sont diffusés par le service public NHK à la radio depuis 1928 et à la télévision depuis 1953. Seul le tournoi de juillet 2010 n'a pas été diffusé à la suite d'un scandale de paris illégaux. Des tournées de promotion à l'étranger sont régulièrement organisées par l'association ou par les écuries (clubs des lutteurs) : à Las Vegas en 2005, en Israël en 2006, à Hawaï en 2007 et à Los Angeles en 2008, alors que celle de 2009 à Londres est annulée faute de moyens à la suite de la crise économique.

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    Les Rikishi :

    Le sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon rikishi (力士, litt. « personne instruite (dans le domaine de) la force »), voire o-sumō-san (お相撲さん, litt. « M. Sumo », avec une marque de respect), plutôt que sumotori (相撲取り, sumōtori), appellation usitée en France, mais peu au Japon, si ce n'est pour les débutants. Ils portent un nom de combat (四股名, shikona), gardant généralement leur propre prénom, sauf pour les lutteurs étrangers.

    Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres suivant la corpulence du rikishi. Ils sont coiffés selon le style chonmage : les cheveux, lissés avec de l'huile, sont maintenus par un chignon. Un rikishi garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; son départ à la retraite (引退, intai) est marqué par une cérémonie appelée danpatsu-shiki (断髪式) au cours de laquelle ce chonmage est coupé. Les rikishi des divisions supérieures sont coiffées avec un chonmage en forme d'ōichō (大銀杏, feuille de ginkgo) lorsqu'ils sont en tournoi ou en représentation.

    Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishi et il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg). Cependant, les rikishi des meilleures divisions pèsent en moyenne environ 150 kg, poids semblant le plus à même d'assurer à la fois stabilité et souplesse.

    Chaque lutteur appartient à une écurie (部屋, heya), c'est en fait le club ou l'école du rikishi au sein de laquelle il vit et s'entraîne, sous la direction de son oyakata (親方). Ces heya, ou beya, sont réparties en groupes appelés ichimon (一門) qui permettent de mutualiser certaines ressources. La vie quotidienne du rikishi y est très réglementée : réveil à 5 h du matin, entraînement, repas de midi à base de chankonabe, sieste et repas du soir également à base de chanko nabe. Le lutteur ingère en moyenne 5 000 kcal par jour. Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux et les lutteurs les mieux classés se font servir par les apprentis.

    Les combats :

    Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L'arène est appelée dohyō (土俵) : c'est une plateforme carrée faite d'argile tassée, d'une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l'aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l'aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji (行司), l'arbitre, est également sur le dohyō. Les juges (審判, shinpan), les présentateurs (呼出, yobidashi) ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l'arène.

    Les lutteurs sont d'abord appelés par le yobidashi à monter sur le dohyō. Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko (四股). En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio (清めの塩). Il y a également le rituel de « l'eau de force » (力水, chikara-mizu) que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.

    Le combat débute au signal du gyōji, qui présente alors l'autre face de son éventail (軍配, gunbai). Après une phase d'observation (仕切り, shikiri), les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s'élancent l'un vers l'autre, action nommée tachi-ai (立ち会い). Le premier contact entre les deux, atari (当たり), est souvent très violent. Lorsque l'un des deux rikishi n'a pas mis les deux mains au sol alors que l'autre s'est élancé vers lui, on parle de matta (待った), et le départ est redonné.

    Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées, ces prises gagnantes sont appelées kimarite (決まり手). Lorsque le combat dure trop longtemps, le gyōji peut décider de faire faire une pause aux lutteurs, appelée mizuiri (水入り). Si le choix du vainqueur à la fin du combat n'est pas évident, les juges se réunissent sur le dohyō pour délibérer (物言い, mono-ii), il arrive alors que le combat soit rejoué : torinaoshi (取り直し).

    L'accès au dohyō est interdit aux femmes même en dehors du combat, selon une ancienne tradition shinto considérant le sang comme une souillure (kegare), et donc les femmes potentiellement impures du fait des menstruations. Le 19 septembre 2007, pour la première fois dans l'histoire du sumo professionnel, une spectatrice pose le pied dans l'arène, sans toutefois atteindre la zone de combat car stoppée par un lutteur.

    ~ Les traditions du Japon ~

    Les compétitions:

    Les catégories :

     Le sumo professionnel regroupe plusieurs centaines de lutteurs, regroupés en six divisions :

    • Makuuchi, la première division composée de 42 lutteurs répartis en cinq rangs, du plus élevé au moins élevé :

      • Yokozuna, actuellement trois : Hakuhō, Harumafuji et Kakuryū.

      • Ōzeki, actuellement quatre : Kotoshōgiku, Kisenosato, Gōeidō et Terunofuji.

      • Sekiwake, au moins deux.

      • Komusubi, au moins deux.

      • Maegashira, plus de 30 lutteurs.

    • Jūryō, la deuxième division, comportant 28 lutteurs.

    • Les divisions inférieures, par ordre décroissant : makushita, sandanme, jonidan et jonokuchi. Ces dernières divisions regroupent plus d'une centaine de lutteurs chacune, et seuls les meilleurs parviennent à s'en extraire.

    Les 70 lutteurs en makuuchi et en jūryō sont appelés les sekitori et sont payés par l'association japonaise de sumo (NSK). Les trois rangs ōzeki, sekiwake et komusubi de la division makuuchi sont surnommés san'yaku (les yokozuna y sont parfois inclus).

    Tournois ou basho :

    Il y a six tournois principaux par an, baptisés honbasho et durant 15 jours :

    • Hatsu basho à Tokyo en janvier ;

    • Haru basho à Ōsaka en mars ;

    • Natsu basho à Tokyo en mai ;

    • Nagoya basho à Nagoya en juillet ;

    • Aki basho à Tokyo en septembre ;

    • et Kyūshū basho à Fukuoka en novembre.

     

    Ces tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années. Il y a en plus des tournois régionaux qui ne comptent pas dans le classement des lutteurs : les jungyō (巡業). Ils peuvent avoir lieu à l'étranger, la France en a accueilli un en 1995 à Bercy.

     

    Les sekitori effectuent quinze combats par tournoi, contre seulement sept pour les quatre divisions inférieures. Le trophée que remporte le vainqueur de chaque division (celui qui a obtenu le plus de victoires) s'appelle yūshō. En makuuchi, il est rare qu'un maegashira remporte un honbasho : récemment seuls Kotomitsuki en 2001 et Kyokutenhō (en) en 2012 y sont parvenus. Kyokutenhō est devenu par la même occasion le plus vieux lutteur à gagner un tournoi à l'âge de 37 ans et huit mois.

     

    D'autres prix sont attribués à l'issue d'un basho dans la catégorie makuuchi :

    • les kinboshi (金星, étoiles d'or), à celui parmi les maegashira qui aura réussi à gagner un combat contre le (ou les) yokozuna en titre, et les ginboshi (銀星, étoile d'argent) dans le cas d'une victoire sur un ōzeki ;

    • les sanshō, trois prix qui récompensent un lutteur qui s'est démarqué des autres :

      • par la qualité technique avec laquelle il a gagné ses combats : ginō-shō,

      • par une performance remarquable tout au long du basho : shukun-shō,

      • ou par son courage : kantō-shō.

    Tous ces prix y compris le yūshō, en plus de la prime occasionnée, octroient une augmentation du traitement du rikishi jusqu'à sa retraite.

    #Rosa_san


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    ~ La « Saint Valentin » au Japon ~

    Au Japon, la « Saint Valentin » se déroule en deux parties:

     

    La « St Valentin » :

    Se déroule le 14 février, la tradition veut que les femmes offrent des chocolats aux hommes.
    Elles ont la possibilité entre 2 types de chocolats :
    « Giri-choco » (義理チョコ) : Ce sont des chocolats qu'elles offrent aux hommes qu'elles voient fréquemment mais sans plus. Par simple courtoisie ou bien d'obligation sociale. Ce sont des chocolats que l'ont peut acheté en magasin.
    « Honmei-choco » (本命チョコ) : Ce sont des chocolats que les femmes font eux-même. Elles les dispose dans une boîte en forme de cœur, pour l'offrir à l'homme qu'elles aiment.
    Elles ont aussi la possibilité de s'en offrir entre elles (« Tomo-choco », 友チョコ). Il existe également les « jibun-choco » (自分チョコ) ce sont des chocolats qu'elles peuvent s'offrir (c'est réservés aux célibataires).

     

    Le « White Day » :

    Se déroule le 14 mars, les hommes qui ont reçu des chocolats lors de la « Saint Valentin » doivent offrir à la femme un cadeau en retour. Cela peut-être des chocolats blancs, des cookies, des chamallows. S'ils ont reçu des « Honmei-choco », ils doivent offrir des bijoux ou de la lingerie (de couleur blanche).

     

    Petit + :

    Il existe aussi une fête pour les célibataires, appelé « Black Day ». C'est une tradition coréenne. Les célibataires se retrouvent pour manger des aliments de couleur noir.

     


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    ~ Le nouvel an au Japon ~

    Le nouvel an est la fête familial la plus importante au Japon.

     

     

    Tél la tradition ,les cartes (Appelé年賀状/ Nengajô) de vœux doivent être envoyer avant le 28 décembre pour que les cartes arrive le matin du 1er janvier.

     

     

     

    Ils doivent déposé devant leurs portes un 門松 / kadomatsu, composition décorative autour de bambous et de pins censée accueillir les dieux. Sur la porte de la maison, ils accroche un しめ縄 / shimenawa pour protéger l'intérieur des démons shinto.

     



     

    Les derniers jours de décembre, les Japonais font le grand ménage dans la maison : ce vaste nettoyage appelé 大掃除 / ôsôji qui fait office de rite de purification.

     



     

    La semaine qui précède la nouvelle année est souvent consacrée aux 忘年会 / bônenkai, des soirées entre amis ou collègues pour "oublier l'année". À cette période, les izakaya sont pris d'assaut et il est parfois difficile de réserver. De nombreux magasins profitent également du nouvel an pour faire des soldes parfois importantes sur leurs produits.

     



     

    Puis le 31 décembre, le réveillon (大晦日 / ômisoka) se déroule assez traditionnellement en famille, sauf pour les jeunes qui vont faire la fête entre amis. On mange un bouillon de soba ou udon (nouilles) appelées 年越し / toshikoshi ("passage de l'année" qu'il faut intégralement finir).

     



     

    Aux alentours de minuit, on se rend au temple (bouddhiste) ou au sanctuaire (shinto) pour le 初詣 / hatsumôde, la première visite au temple. On prie en sonnant la cloche. Les temples et sanctuaires sont souvent bondés et il faut faire la queue, parfois pendant plusieurs heures.

     



     

    Ensuite, tout le monde rentre pour un festin appelé お節料理 / osechiryôri, composé de plats variés ; une tradition qui remonte à l'ère Heian. On mange ces assortiments préparés dans des boîtes compartimentées (重箱 / jûbako) préparées à l'avance.

     



     

    Puis le 1 janvier, Le premier jour de l'année, on se lève tôt pour assister au premier lever de soleil de l'année, appelé 初日の出 / hatsuhinode.On boit le premier sake de l'année (屠蘇 / toso) à 9h du matin, on petit-déjeune très copieusement, et l'on peut éventuellement retourner au temple tirer des prédictions de bonne fortune (お神籤 / omikuji).

     


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          ~ Les sports traditionnelles Japonais : Le Kendo ~

     

    Autrefois le Kendo (剣道 / 劍道, littéralement la voie du sabre) avait pour nom le Kenjutsu (剣術, techniques du sabre). Le kendo est un sport où l'ont pratique l'escrime au sabre tél les samouraïs d'autrefois. Le kendo est un art martial mais aussi un sport de compétition. Le kendo est aussi une méthode efficace de développer sa force de caractère et sa détermination.

     

     

     

    L'histoire de ce Sport :

     

    Durant l'époque d'Edo (1600-1868) , malgré le fait que la pratique du Kenjutsu fût inutile suite à la fin des guerres, ils ont continuer à l'enseignée dans le cadre de la formation des bushi (Appelé aussi Samouraï).

     

    Puis ils ont modifier la pratique du sport afin de la faciliter, tél que, des kata réaliser au sabre de bois ou au sabre réel, puis développer au début du XVIIIe siècle le sabre en bambou (Le Shinaî) et des protections (Bogu) ont été développer afin d'autoriser les frappes réel durant le combat.

     

     

     

    Les notions fondamentales de ce Sport :

     

    Le kendo est pratiqué par les hommes mais aussi les femmes. Les entraînements sont appelé Keiko. Durant les compétitions il est rare de voir un homme et une femme affronté. Le kendo peut ce pratiqué dés l'age de 5 ans jusqu'à plus de 80 ans. Il ce partique dans un dojo. Contrairement à certain art martial (Tél que le Judo), il n'existe aucune catégorie de poids et ils ne portent aucun signe extérieur de leur grade.

     

    Tenue & Sabre :

    ~ Les sports traditionnelles Japonais : Le Kendo ~

     

    ~ Les sports traditionnelles Japonais : Le Kendo ~


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  • ~ Le Saké ~

     

    Le « Saké » est une boisson alcoolisée japonaise à base de riz. C'est un alcool de riz, produit tél la bière par fermentation répétée, le degrés d'alcool est entre 14 à 17°.

     

    ~ Plus précisément ~

     

    Parfois abusivement baptisé vin japonais par les Japonais eux-mêmes, le saké, au sens strict de nihonshu, est une « bière de riz », c’est-à-dire une eau de source dans laquelle on a fait étuver et fermenter du riz, après saccharification à l'aide d'une moisissure appelée kōji-kin (麹菌, littéralement « microbe-levure », permettant de se passer du maltage utilisé pour d'autres alcools).

     

    ~ Le Saké ~

     

    Cet agent de saccharification, un champignon ascomycète, dont le nom scientifique est Aspergillus flavus var. oryzae est appliqué à du riz cuit à la vapeur, qu'il ensemence pendant une durée de 40 à 45 heures. Le produit obtenu, le kōji (, littéralement « levure ») entre pour environ 15 % dans la composition du saké final.

    La fermentation alcoolique a ensuite lieu grâce à l'action de différentes levures sur le mélange eau/riz/koji, et dure de quinze jours à un mois, selon le type de levures employées et la qualité finale du saké.

    La qualité d'un saké dépend de trois facteurs essentiels définis par la formule waza-mizu-kome :

    • le savoir-faire (waza) du maître brasseur ;

    • la qualité de l’eau (mizu) ;

    • la qualité du riz (kome) et le degré de son polissage.

    Les proportions requises sont 80 % d'eau et 20 % de riz. Les riz sont soigneusement sélectionnés parmi une cinquantaine de variétés à saké, les plus prestigieux étant le Yamada-nishiki (山田錦, Yamada-nishiki), Omachi (雄町, Omachi), Gohyakuman-goku (五百万石, Gohyakuman-goku) et Miyama-nishiki (美山錦, Miyama-nishiki).

    Le riz est poli pour le débarrasser des graisses et de l'albumine, jusqu’à ne laisser que le cœur du grain, riche en amidon. Ce pourcentage, exprimant le résidu, varie d'un type de saké à l'autre (de 35 % à 76 % du grain initial). Plus le grain est poli (fraisé), plus le taux résiduel ou seimaibuai (精米歩合, seimaibuai) sera bas, et plus le saké sera fin.



    Sauf exception, le saké ne se conserve pas plus d’un an après sa mise en bouteille.

    Chaque région du Japon a son cru : les préfectures de Niigata et d'Aomori sont très renommées, mais de modestes jizake (sakés de pays) réservent de bonnes surprises.



    ~ Les catégories de Saké ~

     

    Seishu est l'appellation officielle pour distinguer le nihonshu des autres alcools. Il est divisé en quatre grandes catégories de saké en fonction de leur nature :

    ~ Nigorizake (濁り酒, Nigorizake, « trouble, nuageux ») est un saké non filtré, à l'ancienne. Il est moins alcoolisé et de saveur douceâtre, sa consommation reste marginale. Son équivalent coréen est le makkolli ;

    ~ Namazake (生酒, Namazake, « cru ») désigne tout saké non pasteurisé (chauffé une seule fois avant l'expédition), quelle que soit sa catégorie. Ceci est rendu possible grâce aux progrès de la filtration. De saveur piquante et rafraîchissante, il se consomme froid ;

    ~ Futsūshu (普通酒, Futsūshu, « standard, de table ») est le saké le plus consommé (deux-tiers de la production), aucune contrainte de taux de polissage du riz, ni d'additifs ne lui est appliqué. Il peut même être dilué et mélangé à l'affinage. Il est le plus souvent consommé chaud (kan, hitohada, atsukan) ;

    ~ Tokutei-meishōshu (特定名称酒, Tokutei-meishōshu, équivalent de notre « appellation contrôlée, de qualité supérieure »), environ 20 % du marché. On parle aussi de kōkyūshu (高級酒, kōkyūshu). Il réunit les appellations contrôlées suivantes, en fonction du seimai-buai (pourcentage de riz restant après polissage, de l'addition ou non d'alcool et de la technique de brassage) :

    ~ Honjōzō-shu (本醸造酒, Honjōzō-shu) : seimai-buai à 70 %, kōji 15 %, et addition d'alcool distillé avant la filtration. C'est le plus vendu des sakés supérieurs ;

    ~ Junmai-shu (純米酒, Junmai-shu, « pur riz, sans alcool ajouté ») : autrefois astreint à un seimai-buai de 70 % minimum, il est à présent libre (à condition de préciser le taux sur l'emballage), ce qui a motivé la création de sous-catégories :

    ~ Tokubetsu-junmai-shu (特別純米酒, Tokubetsu-junmai-shu, extra pur) ;

    ~ Junmai-ginjōshu (純米吟醸酒, Junmai-ginjōshu), garantissant un seimai-buai inférieur à 60, 70 % ;

    ~ Ginjō-shu (吟醸酒, Ginjō-shu?) seimai-buai de 60 %, à fermentation lente à basse température ;

    ~ Daiginjō-shu (大吟醸酒, Daiginjō-shu?) : saké plus raffiné (seimai-buai de 35 % à 50 %), à brassage artisanal, mais additionné d'alcool ;

    ~ Junmai-daiginjō-shu (純米大吟醸酒, Junmai-daiginjō-shu) : comme ci-dessus mais sans addition d'alcool. Il est considéré au Japon comme le sommet de l'art du brassage, donnant un bouquet subtil mais aromatique, une saveur fruitée-complexe, et son prix est en conséquence très élevé.

     

    ~ La dégustation ~

     

    Les températures de dégustation ~

    ~ Hiya (, Hiya) : saké servi froid (8 à 12 °C), surtout pour les grands crus ou les jizake servis à l'apéritif

    ~ Kan (, Kan) : saké chauffé (dans son tokkuri ou dans un grand verre), traditionnellement au bain-marie, mais de plus en plus au four à micro-ondes (qui disposent au Japon d'un programme spécifique kanzake). Dans la restauration, il est possible de préciser, à la commande :

    ~ Atsukan (熱燗, Atsukan) : il est chauffé à 50 °C. Cette préparation s'approche d'un grog en hiver, et le saké contient alors moins d'alcool, en partie perdu par évaporation. Cette préparation est généralement réservée aux sakés de table.

    ~ Hitohada (人肌, Hitohada, littéralement « peau humaine ») : il est chauffé à température du corps, soit 36-37 °C.

     

    Les types de récipients ~



    On conserve le saké dans des tonneaux en bois appelés komodaru. On peut aussi le conserver dans des bouteilles traditionnelles appelées heishi.

    Le saké est servi à l'aide d'un shuki, un service composé de pièces variées :

    ~ Tokkuri (徳利, Tokkuri) : pichet à saké en porcelaine, rarement en verre ou en bambou;

    ~ Chōshi (銚子, Chōshi) : pichet à saké en céramique ou plus souvent en métal, avec une anse et un bec verseur.

    ~ Sakazuki (, Sakazuki) : petite coupe à saké très évasée en porcelaine ou plus rarement en bois. Utilisé essentiellement pour les situations formelles et notamment dans un masu comme lors du mariage shintoïste.

    ~ Guinomi : coupe à saké, d'environ, 6 à 8 cm de diamètre. Il est préféré au sakazuki dans les situations informelles. Gui signifie boire d'un trait.

    ~ Choko : petite coupe à saké, plus petite que le guinomi, d'environ 4 cm de diamètre.

    ~ Masu (, Masu) : gobelet cubique en bois.



    ~ Accord mets et vins ~

     

    ~ Le Saké ~

     

    La France et le Japon sont entourés de mers, le saké se marie naturellement avec les fruits de mer et les poissons. Raffiné, au caractère moins démonstratif que le vin, il met particulièrement en valeur toute cuisine faisant ressortir le goût des aliments eux-mêmes, qui s’en retrouvent magnifiés.

    Les légumes de saison, les viandes blanches sont aussi des accords faciles mais il est tout à fait possible de s’essayer sur d’autres plats, en évitant peut-être les sauces trop grasses et épaisses. Les ingrédients à forte teneur en umami comme la tomate, le fromage (chèvre, parmesan reggiano) ou le jambon cru / fumé, etc. sont aussi des choix d’excellence. Ainsi des produits simples de terroir comme des produits aussi sophistiqués que le foie gras, la truffe ou le caviar s’accompagneront volontiers de saké japonais. Grâce à la créativité des chefs français et les influences récentes de la cuisine nippone, le saké se révèle un produit exceptionnel par la richesse de ses saveurs et des nouvelles opportunités qu’il offre.

     


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